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c’xx ÉLOGE HISTORIQUE

des soMats, ; et de le faire garder à vue dans son établissement. À peine un des grands-vassaux de la couronne se seraifcil permis une telle violence dans le fort du gouvernement féodafc Elle prouvait du moins le prix que l’on attachait à la possession de M Duhamel ; et rappelle ces temps où l’on emprisonnait les’ alchimistes dans l’espérance de les contraindre ; à faire de 1W,

HeureusÈment nous n’étions plus ait XIIe siècle le Roi à qui les amis de M., Duhamel furent obliges de recourir direetemànt,4tii-rendït toute justice *et même cette circonstance 1 ayant rappelé à la mémoire du ministère, contribua à le faire tirer enfui ; de la position précaire où il avait été réduite ï- ?nv ̃̃̃• ’̃••̃̃̃

On le nomirnaT en iqyS vc©mmissaire du conseil pour l’inspection.desfôrges et fourneaux^, ce qui lui ouvrit de nouveau la route des emplois.

Cependant il atoujours regretté que cet événement ait fait i manquer -ses projets sur les landes, tant il croyait y voir une ; nouveHe source de prospérité publique, en même temps base sa- fortune, particulière.

qa^Eie base certaine à sa fortune particulière.

Dès le temps où il était encore attaché à sa- grande fon* denieyi ! avait commencé à faire connaître les découvertes et observations qui lui étaient propres. En 1772^ il avait fait un voyage dans les Pyrénées, et constaté ; les avantages de lai méthode catalane de traiter le fer, et la possibilité de l’appli ?, quer aux mines de Kintérieur du royaume. On sait que cette méthode consiste à faire passer immédiatement le minerai : à un état dedemirfluidâté, dans un ; creuset où il est préservé àw contaet, da l’air î, et à :1e soumettre tout de suite à l’action du marteau ; On épargne ainsi les grandes avances qu’exige la