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PARTIE PHYSIQUE. Cxlix

Il est d’autant plus important d’éviter tout ce qui pourrait entraver ces recherches, que-le cerveau est, anatomiquement parlant, celui de tous les organes dont la structure est le plus difficile à dévoiler ; comme il, est, physiologiquement, celui dont les fonctions merveilleuses. échappent le plus à toute explication et que l’on ne peut, par conséquent, trop encourager les efforts -qui tendent à avancer, ne fût-ce que sur quelque point limité, la connaissance de ce mystérieux appareil.

M. G eoffr py St.-Hilaire continue tôujours, avec la même ardeur, ses recherches sur l’unité de composition dans les animaux. Il les a portées principalement cette année sur les organes de là génération des oiseaux, qu’il- a comparés à ceux des mammifères. ~j

Déjà dans notre analyse de l’année -précédente nous avons fait connaître sa manière de voir à cet égard.

Après avoir rappelé qu’il y a dans les oiseaux, outre l’oviductus ordinaire et connu qui s’insère du côté gauche du cloaque, un petit canal aveugle, découvert par M. Emmert, inséré du côté droit, et que l’on peut regarder comme un second oviductus atrophié et oblitéré, nous avons dit que M: Geoffroy -voit, dans la partie supérieure et vasculaire de foviductus l’analogue de la trompe de Fallope ; dans la partie moyenne^ parois plus épaisse où l’œuf séjourne et prend sa coquille, l’analogue de la corne de la matrice- ; et dans le reste de sa longueur l’analogue du vagin.

L’auteur a retrouvé les mêmes divisions dans certains oviductus du côté droit, plus développés qu’a l’ordinaire car cet oviductus droit, ce vestige d’oyiductus, ne consiste communé-