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PARTIE PHYSIQUE. ÇXXXvij

1823. Histoire.

dans les embryons sut le ventricule dont ils sont creusés à cette époque, même ’dans les mammifères ou ils sont pleine dans l’âge adulte ; et sur la pla< ; e qu’ils y tiennent aux dé-^ pens du cerveau et du cervelet, dont le développement, celui du cervelet surtout, est beaucoup plus tardif. Sous ce rapport, d it M. Serre le cerveau des poissons, où les lobes en question sont très-grands et visibles par- dessus, peut être considéré comme un cerveau d’embryon des classes su-<1 r’ périeures/ ’̃'<

Bien que cette détermination des lobes optiques ne soit pas généralement adoptée, et que M.Treviranus en ait encore, publié uneautre en 1820, c’est elle : que suivent M. Desmoulins et M ; Bailly, et que nous emploierons dans l’analyse de leurs recherches respectives. '>

Celles de M. Desmoulins’ ont commencé dès 1 82 i par des descriptions et des figures fort soignées du cerveau et des nerfs de plusieurs poissons, qui, au jugement de F Académie, /partagèrent le prix de physiologie en 1822. Le même anatomiste les a continuées depuis, et a présenté un nombre assez considérable dé mémoires dont il a paru des extraits et des résumés dans quelques ouvrages périodiques. Ces mémoires contiennent beaucoup d’observations importantes et nouvelles. Leur tendance générale semble être de prouver qu’il n’y a point une aussi grande uniformité dans le système nerveux que l’on paraît porté à le croire mais que ses parties correspondent pour le volume, et quelquefois même pour l’existence, aux conditions de sensibilité ou de mobilité des organes et à leurs variations dans les divers animaux. L’auteur regarde la partie moyenne du système^ ou l’ençe-C"