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d’être encore assez favorables aux conclusions déduites des autres expériences de l’auteur.

ANATOMIE COMPARÉE.

Nous avons parlé assez au long, dans notre analyse de 1820, du grand ouvrage de M. Serre, couronné en 1821, sur les proportions des diverses parties du cerveau dans les quatre classes d’animaux vertébrés ; ouvrage qui doit bientôt paraître, et qui sera une acquisition très précieuse pour l’Anatomie.

Deux jeunes anatomistes, MM. Desmoulins et Bailly, se sont occupés, dans l’intervalle, de recherches sur la même matière, qui ont offert des faits intéressants et des vues nouvelles, principalement en ce qui concerne l’encéphale des poissons.

On sait que les lobes ou tubercules qui le composent, au lieu d’être les uns sur les autres, ou de s’envelopper plus ou moins, comme dans l’homme et les quadrupèdes, sont placés à la file et par paires. La paire ordinairement la plus considérable, celle qui est immédiatement devant le corvelet, est creusée à l’intérieur d’un ventricule, où l’on voit un renflement semblable au corps cannelé de l’homme, dans son fond sont presque toujours quatre petits tubercules, let en-dessous il y en a deux plus grands, visibles à l’extérieur. En avant de cette paire principale, en est une autre sans aucun vide intérieur, de laquelle partent les nerfs olfactifs, et quelquefois elle est double.

Il était assez naturel que l’on considérât les grands tubercules creux comme le cerveau ; le petits de leur intérieur,