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CXXX HISTOIRE DE L’ACADÉMIE,

autre^organe allièrent au canal qu’elle traverse, ne lui fournissent que des corpuscules ovales et sans vie que c’est par erreur que- Buffon et Needham ont cru voir ces corpuscules se métamorphoser et former des animalcules par leur réunion. Nous reviendrons sur la suite importante que les auteurs ©nt donnée à ces observations.

Le cerveau, ïés nerfs et leurs fonctions ont été cette annéeet la préeéëeute, robjet.de grandes recherches soit anato- A iniques soit expérimentales de la part de plusieurs physiologistes,

£>éja nous avons rendu compte de$ expériences par lesquelles M. Mageiîdie établit que les racines postérieures des nerfs sont les organes exclusifs de fa sensibilité, et les antérieu ; Fes ceux du mouvement volontaire. II a eu occasion de constater cette répartition des fonctions nerveuses, sur des individus vivants. Un homme dont la moelle de l’épine était altérée et ramollie dans une partie de sa moitié antérieure^ avait perdu le mouvement dans les muscules qui reçoivent leurs nerfs de- cette partie, et il y avait conservé la sensibilité.

Nous avons analysé aussi les expériences de M. Flourens, qui tendent à prouver que le siège des sensations, des perceptions et des volitions, est dans les lobes cérébraux, et que la coordination régulière des mouvements dépend du cervelet, mais que le jeu de l’iris et lotion de l^ rétine tiennent aux tuberçule& appelés dans les mammiferes quadnjumeaux, qui n’étant pas toujours au nombre de quatre, ont reçu le nom plus général de tubercules optiques, fondé sur leur liaison les nerfs du même nom constatée, comme