Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/133

Cette page n’a pas encore été corrigée

PARTIE PHYSIQUE. CXXV

Ce naturaliste, qui ne croit pas à la possibilité de la génération spontanée dans les animaux articulés, pense que les œufs des petits animaux peuvent, comme les cynips les abeilles, etc., être fécondés pour plusieurs années. ; quils avaient été absorbés dans cet état, et qu’ils étaient venus a éclore sous l’épidémie, dont ils sortaient au moindre grattement.

PHYSIOLOGIE.

Le corps animal contient -de l’azote dans tous ses principes et il n’est pas difficile de voir que tous ses aliments lui en fournissent beaucoup nous avons même rapporté, il y a quelques années, des expériences de M. Magendie, d’après lesqueltes^ertains animaux que l’on nourrit uniquement desubstances non azotées, comme de sucre, ne tardent pas à souffrir et à périr. Mais on n’était pas autant d accord sur : la manière dont se comporte l’azote qui pénètre dans le poumon avec l’air atmosphérique lors de la respiration les "uns pensaient qu’il ressort du poumon comme il y est entre ; d’autres, qu’il y en a qùelque partie d’absorbée ; d’autres, "au contraire, qu’il en ressort plus qu’il n’en est entre, parce que l’azote superflu du corps s’exhale par cette voie. M. Edwards a trouvé, par des expériences directes, que ces trois opinions sont vraies, quant au résultat définitif dans certaines circonstances et selon l’âge de l’animal, la saison de l’année et la température du lieu où la respiration s’exécute ; mais, qu’en réalité, ily a constamment absorption et exhalation, et que le résultat dont nous venons de^ parler dépend seulement de la quantité dont l’une 1 emporte sur l’autre.