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PARTIE PHYSIQUE. CXV

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en quelques siècles changer entièrement les rapports établis par ces derniers depuis l’origine d’un pays. ñ̃̃̃̃

M. de La Billardière avait présenté à l’Académie ; en 1802, un Mémoire sur le fin de la Nouvelle-Zélande, plante noms mée par les botanistes phormium tenax où il annonçait la possibilitéde cultiver cette plante en France, et faisait voir que ses fils’surpassent de moitié ceux du chanvre pour l’expansibilité et pour la force, deux qualités également précieuses dans la fabrication dés cordes. Ces fils sont en même temps de là plus grande finesse, ensorte que l’on pourra les employer aux ouvrages les plus délicats. M. Cachin, inspecteur-général des ponts et chaussées, est parvenu en effet A élever le phormium tencbx à Cherbourg, et à lui faire porter des graines qui, semées par plusieurs cultivateurs, ont germé avec facilité ; et M. Gillet de Laumont a rendu compte à l’Académie d’un succès qui promet à notre pays^ine nouvelle richesse végétale^

L’un des Kestors de la botanique en France j ".M. le docteur Paulet, de Fontainebleau, si connu par ses, travaux sur les champignons, s’est occupé depuis long-temps de reconnaître les plantes et les animaux dont les anciens ont parlé, et a présenté cette année à l’Académie un grand Commentaire sur l’Histoire des Plantes de Théophraste, et un autre ouvrage dé moindre volume intitulé : Flore et Faune de Virgile.jO’iÇSt, une des matière^ les plus difficiles et les plus’ sujettes à controverse die toute la}^critique classique, 1

!j Ubyaeèitàtes, par exemple, est a«x yeux de Linna^us le

pâed«d ’alouette (dfflphinium ^fjaeis) ;S^reugd soutient que