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Ci g HISTOIRE DE l’aCAD^MIE v

ture est aujourd’hui, pour ses habitants r une énigme si attrayante et si obscure.

PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE et BOTANIQUE.

M. Dutrochet vient de réunir en un seul volume les longues et importantes recherches qu’il a faites sur les forcés motrices qui agissent dans les corps organisés ses expériences sur la : sensitive dont nous avons déjà donné quelque idée dans nos analyses précédentes, occupent une partie essentielle de cet ouvrage. Un procédé nouveau, qu’il a employé pour l’anatoniie végétale, l’a conduit à des résultats qui tendraient à infirmer une théorie célèbre. Il assure que tous les organes élémentaires des plantes, c’est-à-dire les cellules et, les tubes dont leur corps est composé, ont une existence indépendante et forment des organes circonscrits, en sorte que ces organes n’auraient entre eux que des rapports de voisinage et ne formeraient point par leur assemblage un tissu réellement continu. Il affirme qu’il n’y a ni pores ni fentes visibles au microscope dans le tissu cellulairé, non plus que ; sur les tubes des végétaux. On voit seulement sur les parois de ces organes de petits corps globuleux demitransparents et des corps linéaires qui deviennent opaques par l’action des acides et qui sont rendus transparents par l’action des- alcalis. M. Dutrochet considère ces petits corps comme lés éléments d’un système, nerveux diffus. Aux analogies de structure intime et de nature chimique qu’il met eh avant pour étayer cette opinion, l’auteur joint des considérations physiologiques es d’expériences qui lui sont propres et qui prouvent $ selon lui que les mouvements des