maximum des dynamos employées au transport de la force, sur la relation entre la force électromotrice et la vitesse de rotation d’une dynamo ; il faisait à la Société d’Encouragement pour l’Industrie nationale une conférence sur les unités électriques, dans laquelle il montrait qu’outre les deux systèmes classiques d’unités, électrostatiques et électromagnétiques, il en existe un troisième jouissant comme eux de la propriété de laisser exprimer les grandeurs électriques à l’aide d’un seul coefficient. En 1886, il lut à l’Académie un magistral rapport sur les célèbres expériences de transport de la force exécutées entre Paris et Creil par M. Marcel Deprez. Dix ans plus tard, en vue de la discussion, devant le Parlement, du projet d’installation de câbles sous-marins entre la France, l’Algérie et la Tunisie, il fut chargé d’une mission officielle en Angleterre cette mission avait pour but d’étudier les conditions de résistance ohmique et de capacité électrique des câbles sous-marins.
Membre du Comité permanent d’Électricité institué au Ministère des Travaux publics, il prit une part active à la réglementation, si nouvelle alors, des distributions d’énergie électrique, et quand en 1907 la mort de Mascart laissa vacante la présidence de ce Comité, il fut tout naturellement appelé à le remplacer. En 1908, présidant à Marseille le Congrès international des applications de l’Électricité, il fit un remarquable exposé de cette science, dont les progrès semblent maintenant battre en brèche les principes admis depuis deux siècles et conclut dans les termes suivants :
« Quel sera le Messie de cette nouvelle Mécanique, plus complexe que celle qui nous a été léguée par Newton et ses grands successeurs ? Se fera-t-il attendre pendant des années ou des siècles ? C’est ce qu’il est difficile de prévoir. Ce qu’on peut pronostiquer, c’est qu’il viendra quand tout sera prêt pour le recevoir, quand les faits nouveaux accumulés par la science expérimentale seront assez nombreux pour lui permettre d’établir une synthèse nouvelle. »