puissance plus grande si l’on prend que dans le cas que nous avons étudié, où Mais pour les champs très élevés, 100 000 gauss, par exemple, pour lesquels la force magnétique propre de la bobine doit être voisine de 62 000 gauss, il est possible que l’avantage reste aux appareils pour lesquels est égal à l’unité ou du moins en est voisin, par exemple égal à les nombres de watts des deux appareils seraient entre eux dans le rapport soit
On pourrait, d’autre part, ne donner l’angle réduit aux pièces polaires que dans la région. correspondant à la bobine et leur laisser l’angle normal, pour la partie qui correspond au creux.
Je ne pense pas que cette modification doive altérer le champ, car elle portera sur une région où la section du circuit magnétique est déjà très grande, et où le fer est assez loin de la saturation.
Comme les plans présentés ont été établis avec l’angle et les calculs faits dans cette hypothèse, ce sont ceux-ci auxquels je ’attacherai principalement, me contentant d’inscrire les autres à titre de renseignement.
Pour chacun des types 1, 2,5 et 5, l’entrefer a été supposé constant ; nous n’avons pas eru pouvoir utiliser les résultats obtenus par les autres expérimentateurs sur la variation du champ avec les dimensions de l’entrefer, pour les champs moyens, parce que le circuit magnétique de notre appareil est entièrement différent des leurs, sa résistance magnétique étant beaucoup plus faible. (Il est bien entendu que les appareils à construire auront un entrefer variable, soit par remplacement de la tête de la pièce polaire, soit par déplacement de celle-ci.)
Voici comment nos calculs ont été établis : Nous nous sommes basés sur le fait suivant, tiré de nos expériences : pour produire dans l’entrefer type un champ de 50000 gauss, la bobine supposée placée dans l’air doit fournir une force magnétique de 12000 gauss en son centre. Au delà de 50 000 gauss, nous avons supposé le circuit magnétique saturé et admis que le champ propre de la bobine se surperposerait aux 50000 premiers gauss. On a tenu compte approximativement des variations de la résistance du conducteur avec la température, le refroidissement étant fait avec de l’eau. On obtient par ce mode de calcul des nombres de kilowatts approchés par excès, puisqu’au delà de 50000 gauss dans l’entrefer, on admet que tout le fer est saturé, ce qui est loin d’être exact.
Enfin nos calculs comportent l’hypothèse bien rationnelle que des bobines, produisant en leur centre le même champ dans l’air, sont identiques au point de vue de la production du champ lorsqu’elles sont appliquées à un circuit magnétique analogue à celui de nos appareils.