Chaque année, vous le savez, suivant un usage qui remonte à la fondation de l’Institut, un des Secrétaires perpétuels vous lit dans la séance publique l’éloge d’un de nos confrères disparus. La liste de ceux d’entre eux qui n’ont pas encore reçu dans cette enceinte l’hommage auquel ils ont droit ne cesse pas, hélas, de s’accroître. Vous m’approuverez pourtant, je l’espère, si je consacre, à titre tout à fait exceptionnel, la séance de ce jour à rappeler le souvenir de tous ceux et de toutes celles qui, en instituant des fondations auprès de notre Académie, l’ont aidée par cela même à mieux remplir sa mission. En ce faisant, du reste, je m’éloignerai moins qu’on ne pourrait le croire de notre tradition ; car, parmi toutes les fondations dont j’aurai à vous parler, plusieurs, et ceci est tout à l’honneur de notre Compagnie,