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logiques qui pendant longtemps s’y sont trouvées mêlées. On n’a pas plus à demander à un physiologiste s’il est spiritualiste ou matérialiste, qu’à un mathématicien, à un physicien, ou à un chimiste. Ici, nous serons seulement physiologiste et, à ce titre, nous ne pouvons nous placer ni dans le camp des vitalistes, ni dans celui des matérialistes. »

Toute sa philosophie, c’était ce qu’il appelait le déterminisme, c’est-à-dire le principe que chaque phénomène est déterminé par des conditions matérielles, qui en sont les causes prochaines, et que, si l’on reproduit exactement toutes ces conditions, le phénomène suivra nécessairement, principe qui est l’évidence même dans les sciences physidues, mais qui était nié jusqu’alors en Biologie, où la mystérieuse et capricieuse force vitale régnait encore en souveraine. « Le déterminisme, a-t-il dit, est donc la seule philosophie scientifique possible. Il fixe les conditions des phénomènes ; il permet d’en prévoir l’apparition et de la provoquer… Il ne nous rend pas compte de la nature, il nous en rend maîtres. Que si, après cela, nous laissons notre esprit se bercer au vent de l’inconnu et dans les sublimités de l’ignorance, nous aurons du moins fait la part de ce qui est la science et de ce qui ne l’est pas. »

Toute sa religion, c’était l’amour passionné et la recherche obstinée de la vérité. « Le désir ardent de la connaissance, disait-il, est l’unique mobile qui attire et soutient l’investigateur dans ses efforts ; et c’est précisément cette connaissance, qu’il saisit réellement et qui fuit cependant toujours devant lui, qui devient à la fois son seul tourment et son seul bonheur. Celui qui ne connaît pas les tourments de l’inconnu doit ignorer les joies de la découverte, qui sont certainement les plus vives que l’homme puisse jamais ressentir. »

Mais il avait l’esprit trop grand et l’âme trop généreuse pour ne pas se préoccuper des questions sociales, en y appliquant ses principes généraux. « Le rôle actif des sciences expérimentales, disait-il, ne s’arrête pas aux sciences physicochimiques et physiologiques ; il s’étend