chimiques, et dans un sentiment de reconnaissance du donateur envers la science français, tant pure qu’appliquée, pour le profit qu’il en a tiré. »
Un autre ami de notre pays, Pierre de Tcbihatchef, qui fut un grand explorateur et dont tous les Ouvrages sont écrits en français, a légué à l’Académie, dont il était Correspondant, la somme de 100000fr pour les intérêts de cette somme être affectés à offrir annuellement une récompense ou une assistance aux naturalistes de toute nationalité qui se seront le plus distingués dans l’exploration du continent asiatique ou îles limitrophes, notamment des régions les moins connues et, enconséquence, à l’exclusion des contrées suivantes : Indes Britanniques, Sibérie proprement dite, Asie Mineure et Syrie, contrées déjà plus ou moins explorées. Les explorations devront avoir pour objet une branche quelconque des Sciences naturelles, physiques ou mathématiques. Seront exclus les travaux ayant rapport aux autres sciences, telles que archéologie, histoire, ethnographie, philologie, etc.
Un physicien anglais, David-Edward Hughes, né en 1831, décédé le ai janvier 1900, est bien connu par trois inventions le télégraphe imprimant, le microphone et la balance d’induction. Il nous a légué 4000 livres sterling pour la fondation d’un prix annuel destiné à récompenser une découverte originale dans les Sciences physiques auxquelles il avait consacré sa vie et du tous ses succès.
C’est encore un étranger, le Dr Louis-Joseph Jecker, qui nous a permis de récompenser chaque année l’Ouvrage le plus utile à la Chimie organique. La valeur du prix Jecker, qui remonte à 1855, est actuellement de 10000fr.
Un Italien, M. Jérôme Ponti, avait légué toute sa fortune, évaluée à deux millions, conjointement aux trois Académies des Sciences de Paris, de Vienne et de Londres (Société Royale). À la suite d’une étude minutieuse faite par mon cher prédécesseur Joseph Bertrand, l’Académie refusa le legs. Mais M. le chevalier André Ponti, désirant perpé-