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LXV
DE JEAN-BAPTISTE DUMAS

importants services qu’elle a rendus à l’industrie française dans toutes ses directions par la création d’un corps d’ingénieurs civils dont la compétence et la distinction ne sont pas moins appréciées à l’étranger qu’en France. Il y enseigna d’abord toute la Chimie : générale, analytique et industrielle ; plus tard, il se borna à la Chimie générale, qu’il professa jusqu’en 1852, éppque à laquelle il résigna ses fonctions en faveur de Cahours.

Cette même a4née 1829, il se retira de l’Athénée, où Bussy fut nommé. Mais ce fut pour prendre bientôt, en 1832, la chaire de Chimie de la Faculté des Sciences que Cay-Lussae venait de quitter. Il l’occupa jusqu’en 1853, où il fut suppléé d’abord, puis en 1863 remplacé par Henri Sainte-Claire Deville ; il fut pendant huit ans doyen de cette Faculté. En 1835, il succéda à Thénard dans la chaire de l’École Polytechnique, dont il avait été le répétiteur pendant douze ans et l’occupa jusqu’en 1840, où il fut pemplacé par Pelouze. En 1836, il suppléa au Collège de France Thénard, empêché par la maladie. C’est là qu’il fit ces célèbres Leçons sur la philosophie chimique, aussitôt publiées, où, dans un style d’une élégante clarté, s’élevant parfois jusqu’à l’éloquence, il retrace le développement des doctrines chimiques depuis l’antiquité la plus fecutée jusqu’au temps présent, Ouvrage qui conserve encore aujourd’hui toute, sa haute valeur. Enfin, en 1839, après la mort de Deyeux, il se présenta à la chaire de Chimie de la Faculté de Médecine et y fut admis après un très brillant concours. Il l’occupa avec éclat jusqu’en 1850, où il fut remplacé par Wurtz. C’est la dernière leçon de son cours de 1841 qui, résumant les résultats de ses recherches avec Boussingault, a été publiée, comme il a été dit plus haut, sous le titre de Essai de statique chimique des êtres organisés. Sous une forme simple et élégante, cet opuscule résume les principaux traits de la vie des plantes et des animaux, considérée au point de vue chimique et telle que les deux auteurs la concevaient à cette époque, c’est-à-dire comme un antagonisme entre la plante, appareil de réduc-