comme on sait, le sont non -seulement par rapport à ce centre, mais encore par rapport à un point quelconque de leur longueur.
J’appellerai plans directeurs des axes permanens de rotation ou plus simplement plans directeurs les plans situés dans un corps ou hors de ce corps, de manière qu’on puisse y déterminer un point tel que toutes les lignes menées par ce point dans le plan soient des axes permanens, en quelque point de la longueur de ces axes que soient d’ailleurs placés leurs centres de rotation.
Je nommerai centre de convergence d’un plan directeur le point ainsi déterminé sur ce plan, et je dirai qu’un plan est plan directeur relativement à un point, lorsque ce point sera son centre de convergence. Comme il sera démontré dans la suite de ce Mémoire que tout plan passant par deux axes principaux est un plan directeur relativement à tous les points de la surface, et que cette propriété ne peut appartenir à aucun autre plan, je donnerai exclusivement aux plans qui passent ainsi par deux axes principaux, le nom de plans principaux.
On sait qu’il y a toujours dans un corps, d’après cette manière d’en désigner les axes et les plans, trois axes principaux et trois plans principaux, et qu’il ne peut y en avoir un plus grand nombre que dans des cas particuliers où ce nombre devient infini et qui ont été discutés depuis longtemps ; en sorte qu’il serait tout-à-fait superflu de les examiner ici.
J’adopterai les dénominations de moment d’inertie relatifs à un axe et de momens d’inertie relatifs à un plan dans le sens que leur ont donné les auteurs qui ont déjà écrit sur ce sujet. Je distinguerai en conséquence les momens d’inertie des axes principaux, qui, en nommant les coordonnées relatives à ces axes, sont pour l’axe