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partie mathématique.

satisfaire entièrement aux vues que l’administration publique se proposait. L’Académie a adopté ce rapport et les conclusions suivantes.

Les tables que M. Gay-Lussac a déduites d’un travail pénible de plus de six mois, seront pour l’industrie et pour la science une acquisition précieuse. L’autorité y trouvera, suivant son vœu, les moyens d’améliorer ou de simplifier la perception de l’impôt, et le guide le plus sûr qu’elle puisse suivre.

La commission exprime aussi, dans ce rapport, l’opinion favorable qu’elle a conçue d’un mémoire qui lui avait été remis et qui, en traitant les diverses questions de l’aréométrie, présente l’histoire de tous les aréomètres nationaux et étrangers, On doit ce travail à M. Francœur, connu de tous les géomètres par les ouvrages importans qu’il a publiés sur les diverses parties des sciences mathématiques pures et appliquées.

Le même rapport fait mention d’un mémoire imprimé dans lequel M. le professeur Benoist traite de la théorie des aréomètres. Ce mémoire a paru à la commission très-clairement rédigé, et peut être considéré comme un excellent chapitre d’un traité de physique : mais l’auteur ne s’est point occupé de la partie expérimentale de la question.


On a déterminé depuis long-temps, et avec assez de précision, la capacité de chaleur d’un grand nombre de substances ; il n’est pas moins important de connaître les autres qualités spécifiques des corps qui se rapportent à l’action de la chaleur. La théorie analytique que l’on a découverte dans ces dernières années, distingue et définit exactement ces qualités, et apprend à les mesurer. M. Despretz, connu depuis long-temps par des recherches importantes sur différens sujets de physique, s’est proposé de déterminer par l’expérience,