Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/832

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
290
histoire de l’académie,

mité du cylindre soit dans le même axe au niveau de l’extrémité inférieure du conducteur mobile, l’action exercée sur ce dernier par le cylindre pour le faire tourner, toujours dans le même sens, autour de l’axe vertical, ne dépend que du rayon du cercle décrit par l’extrémité inférieure du conducteur mobile ; elle est en raison inverse de ce rayon.

8.° Concevons, pour fixer les idées, un cylindre électro-dynamique très-court, dont l’axe est horizontal, et qui peut se mouvoir librement autour d’une droite verticale passant par son milieu : si l’on place dans le plan mené par cette verticale et par l’axe du cylindre un conducteur rectiligne indéfini, son action pour faire tourner le petit cylindre autour de la verticale reste la même, quelle que soit l’inclinaison du conducteur sur le plan horizontal, et elle est en raison inverse de la perpendiculaire abaissée du milieu de l’aimant sur la direction de ce conducteur. On avait trouvé par l’expérience que cette action ne changeait point quand on changeait la direction du conducteur, en le laissant toujours à la même distance du milieu de l’aimant.

9.° On sait que, dans ce cas, le petit cylindre électro-dynamique est amené par l’action du conducteur dans une direction perpendiculaire au plan vertical qui passe par ce conducteur et par le milieu de l’aimant, du moins tant que leur plus courte distance n’est pas égale à la moitié de la longueur du plus petit cylindre. Cet effet a encore lieu quand on suppose qu’elle est plus grande, et qu’on plie le conducteur dans le même plan vertical, de manière qu’il forme un angle dont le sommet est dans un plan horizontal mené par l’axe de l’aimant, et dont les deux côtés s’inclinent également sur ce dernier plan. La situation où le petit cylindre est amené par l’action du conducteur, est toujours la même ; mais, quand on le fait osciller autour de cette situation, la