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partie mathématique.

2.o une ou plusieurs dérivées partielles de ɀ, relatives à Dans ce cas, la valeur générale de ɀ pourra être représentée par une série ordonnée suivant les puissances ascendantes de et qui ne renfermera d’arbitraire que la fonction de à laquelle ɀ est censée se réduire pour Par conséquent, si cette fonction est connue pour toutes les valeurs possibles de il semble que la valeur de ɀ sera complètement déterminée. Néanmoins il n’en est pas ainsi. Concevons en effet que l’équation donnée soit la suivante :

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et désignons par la fonction de à laquelle ɀ doit se réduire par La valeur de ɀ, déduite de l’équation (4) par le développement en série, prendra la forme,

(5)

Tous les termes de la série précédente étant des fonctions déterminées des variables et lorsque la fonction est elle même déterminée, il semble en résulter qu’une seule valeur de ɀ remplira la double condition de vérifier l’équation aux différences partielles proposées, et de se réduire à pour Néanmoins il est facile de s’assurer que si l’on satisfait aux deux conditions énoncées par une certaine valeur

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on y satisfera encore en attribuant à ɀ la valeur plus générale

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dans laquelle désigne une constante arbitraire.

Après avoir montréi’insuffisance des méthodes d’intégration fondées sur le développement en séries, il me reste à dire en peu de mots ce qu’on peut leur substituer.

Pour déterminer le nombre des constantes arbitraires que