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n’eussent pu influer d’une manière sensible sur l’intensité de la résultante aux points et Dans le cas contraire, il est clair que l’égalité d’intensité pourrait être altérée, ainsi que la similitude des positions du système d’ondes résultant en et en les formules d’interférences déjà citées donnent les moyens de déterminer les intensités de la lumière et la marche des faisceaux alternativement obscurs et brillans dans lesquels elle se divise alors et les résultats du calcul s’accordent avec ceux de l’expérience. C’est en cela sur-tout que la théorie de la réfraction déduite du système des ondes est bien supérieure à celle de Newton, qui n’explique la marche de la lumière que dans le cas particulier d’une surface continue et indéfinie.

La théorie que nous venons d’exposer ne détermine la position des divers points de l’onde réfractée qu’à une distance de la surface réfringente très-grande relativement à la longueur d’ondulation mais si l’on se rappelle qu’un seul millimètre contient déjà près de deux mille fois la longueur moyenne des ondulations lumineuses on sentira que les résultats numériques obtenus dans ce cas peuvent s’appliquer à toutes les expériences qui ont été faites pour mesurer la réfraction et vérifier la loi de Descartes.