vations les résultats déduits de ce principe par la théorie des interférences, j’ai fait voir qu’il suffisait à l’explication des phénomènes dans ces différentes circonstances, et que l’expression générale de l’intensité de la lumière à laquelle il conduisait, les représentait fidèlement jusque dans leurs aspects les plus bizarres et en apparence les plus irréguliers.
Mais, outre ces trois cas généraux, on peut en imaginer une infinité d’autres résultant de leur combinaison. La théorie s’y appliquerait avec la même facilité, et sans doute avec le même succès les calculs seraient seulement plus longs en raison de la multiplicité des limites des intégrales. Les expériences exigeraient aussi des appareils plus compliqués.
Dans la première section de ce Mémoire, j’ai décrit un phénomène qui présente la combinaison de deux des cas "principaux de la diffraction ce sont les franges que la lumière engendre en passant par deux ouvertures très-étroites et suffisamment rapprochées. Ayant découpé une feuille de cuivre dans la forme représentée par la figure 2, j’ai remarqué que, lorsque les larges franges produites par chacune des fentes et se trouvaient assez dilatées, en raison de la distance à laquelle je me plaçais de l’écran, pour que l’ombre de ne contînt plus que la bande brillante du premier ordre, les franges qui résultaient du concours des deux faisceaux lumineux étaient beaucoup plus nettes et plus vives que les franges intérieures de La partie inférieure d’abord plus éclairée que l’autre, devenait plus obscure lorsque je m’éloignais assez de l’écran mais ses franges continuaient à présenter des couleurs plus pures dans’ la lumière blanche, et des bandes obscures et brillantes plus tranchées dans la lumière homogène. L’appareil trop simple dont je me servais n’étant point susceptible de mesures exactes, je n’ai pas appliqué le calcul à cette expérience: je me bornerai à indiquer par des considérations générales comment on peut se rendre compte du phénomène.