Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/443

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lumineuses de trois points assez rapprochés entre lesquels se trouve un maximum ou un minimum, on peut aisément déterminer sa position avec une exactitude suffisante par la méthode des interpolations, en supposant que, dans ce petit espace, la courbe qui aurait pour ordonnées les intensités de ces points, et pour abscisses leurs distances à une origine commune, coïncide sensiblement avec une courbe du second degré. Cette hypothèse conduit à la formule :

dans laquelle et représentent les distances d’un des points extrêmes aux deux autres, et les différences de leurs intensités, et enfin la distance du même point au maximum ou au minimum. J’ai essayé cette formule sur les maxima et les minima des franges extérieures, déjà calculés par un autre procédé ; et, sans employer des nombres plus rapprochés que ceux de la table, j’ai obtenu des résultats d’une exactitude suffisante, même pour le minimum du septième ordre, quoique la différence de deux valeurs consécutives de dans la table soit une partie considérable de l’intervalle qui sépare le minimum et le maximum du septième ordre.

Pour appliquer cette méthode de calcul aux observations j’ai d’abord déterminé la valeur tabulaire de c’est-à-dire, de la largeur de l’ouverture, au moyen de la formule

qui m’a donné ainsi l’intervalle tabulaire des deux limites. Par des tâtonnemens faciles, j’ai cherché entre quels nombres de la table se trouvaient les maxima ou les ’’minima’’; j’ai ensuite déterminé leur position d’une manière plus exacte par le procédé que je viens d’indiquer. Ayant ainsi calculé les valeurs de répondant aux maxima ou aux minima je les ai retranchées de la moitié de la valeur tabulaire de pour les rapporter au