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On voit que toutes les observations s’accordent à donner pour le minimum du premier ordre une distance plus petite que la moitié de celle du minimum du quatrième ordre, et que les différences entre les résultats de l’observation et du calcul dans ce dernier tableau sont plus sensibles que dans le précédent. Ainsi, indépendamment des considérations théoriques et des expériences qui m’ont servi à déterminer la longueur d’ondulation, il est évident que les rapports de largeur des franges sont plus fidèlement représentés par les distances répondant aux ’’minima’’ de l’intégrale déduite du principe d’Huygens, que par les formules calculées d’après là première hypothèse.

Pour reconnaître ainsi laquelle des deux théories conduisait aux résultats les plus exacts malgré la petitesse de leurs différences, il fallait pousser la précision des mesures presque aussi loin que le comporte ce genre d’observations ; car, en raison, du vague des franges, cette limite est assez rapprochée. Je crois devoir donner ici quelques détails sur le procédé que j’ai suivi et les précautions que j’ai prises dans ces expériences.