ainsi ces deux valeurs sont entre elles, comme à Le second résultat est sensiblement plus petit que le premier, puisqu’il y a près d’un quinzième de différence, et l’on peut en conséquence, par des observations très-précises, décider laquelle des deux théories s’accorde le mieux avec l’expérience en se servant d’une lumière homogène dont la longueur d’ondulation soit bien connue.
La méthode qui m’avait d’abord paru la plus commode pour déterminer la longueur des ondes, était de mesurer la largeur des franges produites par deux miroirs légèrement inclinés l’un sur l’autre, en mesurant en même temps la distance entre les deux images du point lumineux ; mais, les moindres courbures dans les miroirs pouvant altérer l’exactitude des résultats, j’ai préféré me servir des franges produites par une ouverture étroite combinée avec le verre à surface cylindrique dont j’ai déjà parié. Nous avons vu qu’alors l’intervalle entre les milieux de deux bandes obscures consécutives quelconques, à droite ou à gauche du centre de l’ouverture est égala à représentant toujours la longueur d’ondulation, et et la largeur de l’ouverture et sa distance au micromètre tandis que la distance entre les points les plus sombres des deux bandes du premier ordre est précisément le double de cet intervalle. Avec ces données, il est aisé de déduire la valeur de de la mesure des franges.
Le tableau ci-dessous présente les résultats de cinq observations de ce genre, et les longueurs d’ondes qui s’en déduisent. J’y ai introduit les différentes valeurs de ou de la distance du point lumineux au diaphragme, quoiqu’elles soient inutiles pour le calcul, afin de présenter toutes les circonstances de l’expérience. Ces mesures ont été prises dans une lumière rouge sensiblement homogène, obtenue au moyen du verre coloré dont j’ai déjà parlé et dont je me suis servi dans toutes