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et à une autre onde distante de celle-ci d’un quart d’ondulation, d’après le procédé que j’ai indiqué, en donnant la solution du problème des interférences. Je représente par une quelconque des petites parties de l’onde primitive, et par sa distance au point ne considérant que la section de l’onde dans le plan perpendiculaire au bord de l’écran ce qui suffit pour déterminer la position et les intensités relatives des bandes obscures et brillantes, ainsi que je l’ai démontré. L’intervalle compris entre l’onde et l’arc tangent décrit du point comme centre, sera égal à et exprimant toujours les distances et Si l’on représente par la longueur d’une ondulation,


    dans les deux cas, l’onde génératrice divisée en élémens qui répondent pour les deux points à des différences égales entre !es chemins parcourus alors leurs degrés d’accord ou de discordance seront les mêmes. Dans)es petites obliquités où ces rayons peuvent produire des effets sensibles, la différence de longueur de chacun d’eux avec Le rayon normal est proportionnelle au carré de l’intervalle entre les points dont ils émanent ainsi !es élémens correspondans des deux divisions seront proportionnels entre eux. On trouve, par un calcul géométrique fort simple, que les dimensions des élémens de la division relative au premier point sont aux dimensions des élémens relatifs au second

    comme est à

    Les surfaces des élémens correspondans seront donc entre elles comme est à et par conséquent !es deux résultantes seraient dans !e même rapport, si les rayons avaient une intensité égale dans les deux cas mais nous venons de remarquer que la vîtesse d’oscillation des rayons envoyés dans le premier point est à celle des rayons envoyés dans le second, comme ainsi la première résultante sera à la seconde comme est à ou comme est à c’est-à-dire en raison inverse des distances de ces deux points au point lumineux. C. Q. F. D.