LA dépense d’eau d’un canal de navigation, pendant un temps déterminé, se compose,
1.o D’un certain volume d’eau enlevé par l’évaporation naturelle ;
2.o De celui qui est perdu par les filtrations à travers les terres formant le lit du canal ;
3.o Enfin de celui qui est nécessaire pour l’entretien de la navigation ascendante et descendante. L’évaporation est un phénomène contre lequel l’art n’a aucune prise ainsi la dépense due à cette cause est inévitable.
Quelle que soit la nature du sol dans lequel un canal doit être établi, on peut toujours parvenir, à l’aide de moyens appropriés, à diminuer et même à arrêter tout-à-fait les pertes d’eau dues aux filtrations.
Reste la dépense due à l’entretien de la navigation, et cette dépense est, pour l’ordinaire, beaucoup plus considé-