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quantité représenterait l’excès de l’une des deux électricités sur l’autre. Pour les équations (3) donneraient

en sorte que le produit ne serait plus nul, quoique l’on ait ce qui n’est pas impossible, puisque est une inconnue qui peut dépendre de et devenir infinie pour cette valeur particulière. L’expression de. relative aux points intérieurs, n’en serait pas changée mais, celle qui se rapporte aux points extérieurs devra être augmentée d’un terme,

équivalent à d’où l’on peut conclure que, dans le cas le plus général, l’action des corps placés dans l’intérieur de sur un point placé au dehors sera la même que si la totalité des deux électricités qu’ils contiennent, était réunie au centre de en sorte qu’elle ne dépendra, ni de la distribution des deux fluides dans ces corps ni dans la partie pleine de [1].

(26) Le cas le plus simple, eu égard aux forces magnétiques qui agissent sur est celui où l’on ne suppose aucune force intérieure etoù les forces extérieures se réduisent à une seule, constante en grandeur et en direction dans toute l’étendue de ce cas sera aussi le plus propre à la vérification de la théorie par l’expérience nous allons donc développer en détail les formules qui s’y rapportent ; et, pour fixer les idées, nous supposerons que la force constante qui agit sur soit l’action magnétique du globe terrestre.

  1. Voyez, sur ce point, le Bulletin de la Société philomathique, avril 1824.