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dans lesquelles les neuf coefficiens &c., dépendront, en général de la forme de l’élément magnétique et de sa position par rapport aux plans fixes des

Si l’on divise le corps en un très-grand nombre de petites parties, et s’il arrive que les élémens appartenant à l’une de ces parties n’aient pas tous la même forme et des positions semblables, les quantités &c., auront des valeurs différentes pour ces différens élémens. Au contraire, les quantités seront à très-peu près constantes dans toute l’étendue de chaque partie de puisque leurs valeurs doivent satisfaire aux équations (7) dont les deux premiers termes ne varieront pas sensiblement pour tous les points compris dans cette petite étendue. Les quantités ne varieront donc, dans cette même étendue, qu’à raison des quantités &c. mais les valeurs de ces trois fonctions, dont on doit faire usage dans le calcul des forces sont les moyennes de leurs valeurs relatives à un très-grand nombre d’élémens voisins (n.o 5) ; ce sont donc aussi les moyennes des valeurs de &c., dans chaque petite partie de qu’il faudra employer dans les équations précédentes. Ces moyennes dépendront de la matière du corps s’il est homogène, elles seront les mêmes dans toute son étendue ; s’il est hétérogène, elles varieront d’un point à un autre, suivant des lois résultant de la constitution de ce corps elles ne dépendront ni de sa forme, ni des forces auxquelles il est soumis ; mais elles pourront dépendre, en général, de sa position par rapport aux plans fixes des et changer pour cette raison, lorsqu’on fera tourner sur lui-même, quand bien même ce corps serait une sphère homogène.

Or, si nous voulons que l’action magnétique d’une sphère ne change pas par l’effet de sa rotation, il sera nécessaire que les valeurs des fonctions qu’on emploiera dans le calcul des forces soient indépendantes de ce