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libre des deux fluides magnétiques contenus dans le corps que nous venons de considérer. Pour cela supposons que d’autres corps aimantés, en nombre et de forme quelconques, agissent sur ces deux fluides. Soit la somme des particules de fluide libre qu’ils renferment, divisées respectivement par leurs distances au point du premier corps, dont les coordonnées sont lequel point est situé dans l’intérieur d’un élément magnétique et ne fait pas partie de la couche de fluide libre qui termine cet élément. Les composantes de l’action de toutes ces particules sur le point parallèles aux axes des et dirigées dans le même sens que les forces précédentes, seront exprimées, comme on sait, par les trois différences partielles :

En les ajoutant aux forces du numéro précédent, on aura les composantes rectangulaires de toutes les forces appliquées au point et qui proviennent soit du corps dont il fa!t partie, soit des autres corps aimantés. Or, la matière de n’apportant aucune résistance au déplacement des deux fluides dans l’intérieur de chaque élément, il sera nécessaire, comme nous l’avons dit dans le préambule de ce Mémoire, que ces composantes totales soient nulles, sans quoi elles produiraient une nouvelle décomposition du fluide neutre qui se trouve en et qui n’est jamais épuisé décomposition qui troublerait l’équilibre des deux fluides et changerait l’état magnétique, de Lors donc que ce corps sera parvenu à un état permanent, nous aurons ces trois équations :

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