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cette surface. L’action totale de ce corps sur les pointstrès-voisins de sa superficie dépendrait, en chaque point de la- disposition paticulière des élémens magnétiques autour de ce point c’est pourquoi nous ne chercherons pas à la déterminer et il nous suffira de prévenir que^tout ce qui va suivre n’est applicable qu’aux points de dont la distance à sa surface est très-grande par rapport aux dimensions des élémens ; ce qui aura lieu, au reste, dès que ces points seront situés à une profondeur appréciable.

(9) L’action d’un élément magnétique sur un point de son intérieur, à laquelle se réduit l’action de est facile à déterminer. En effet, menons par le point trois axes rectangulaires que nous supposerons, par exemple, parallèles aux axes des et dirigés dans le sens des coordonnées positives soit l’angle compris entre l’axe des et un rayon quelconque mené du point à la surface de l’élément : désignons par l’angle compris entre le plan de ces deux droites et le plan des par l’épaisseur de la couche magnétique à l’extrémité de ce rayon évalué suivant sa direction ; par la mesure du fluide libre au même point l’action exercée sur le point dans cette direction sera exprimée par ce qui n’est autre chose que la valeur de la quantité du numéro précédent, en prenant l’intégrale depuis l’entrée du rayon dans la couche de fluide libre jusqu’à sa sortie, et mettant pour l’élément de la surface sphérique qui a l’unité pour rayon. Les composantes de cette force, suivant les axes des s’en déduiront en multipliant son expression par qui sont les cosinus des angles que sa direction fait avec ces trois axes. En intégrant ensuite ces produits par rapport à et à on en conclura les composantes de l’action exercée sur le point par l’élément magnétique auquel il apparrient. Si