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le point M fait partie, la droite en allant de vers et la droite en allant de vers C', rencontreront, en général, un même nombre de fois les surfaces des démens magnétiques, en pénétrant dans leur intérieur ; elles rencontreront aussi ces surfaces le même nombre de fois en sortant des élémens. À la vérité, ces points de rencontre ne seront pas semblablement situés sur toutes les surfaces ; mais, leur nombre étant très-grand et comme infini, les mêmes circonstances devront toutes se présenter des deux côtés du point et alors il n’y aura pas de raison de supposer la quantité de fluide libre plus grande d’un côté que de l’autre.

(8) Cela posé, appelons, pour abréger, la petite portion de dont nous voulons déterminer l’action sur le point et, pour cette détermination, décomposons en une infinité de cônes infiniment aigus, dont les sommets soient en ce point M. Comme l’autre partie de dont l’action sur a pour composantes les forces se compose d’élémens magnétiques qui sont tous complets, il sera nécessaire que se compose de même d’élémens entiers d’où il résulte que l’axe de chacun de ces cônes devra se terminer hors d’un élément magnétique.

Soit l’aire infiniment petite de la section faite dans l’un de ces cônes, perpendiculairement à son axe et à l’unité de distance du sommet désignons par la distance d’un point quelconque de cet axe au point l’élément de volume du. cône à cette distance , sera et, si l’on appelle la quantité de fluide libre qui répond au même point, l’action de cet élément sur le sommet, dirigée suivant l’axe du cône, sera exprimée par L’action du cône entier aura la même direction et pour valeur l’intégrale étant prise dans toute la. longueur de son axe et exprimant évidemment la quantité de fluide libre qui se trouve sur cette