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tableau n.o 7.
Expériences faites sur l’Air atmosphérique le 15 mai 1819.

On voit, en comparant dans chacun de ces tableaux les valeurs de qui devraient représenter l’adhérence constante des couches gazeuses en contact, que ces valeurs diffèrent beaucoup entre elles, sans qu’il existe la moindre apparence d’aucune loi de continuité par laquelle elles soient liées.

Il en est de même du coefficient numérique dans l’un et l’autre tableau d’où il suit évidemment que la formule générale du mouvement linéaire uniforme, où l’on représente les forces retardatrices par deux termes, dont l’un est proportionnel à la simple vitesse, et l’autre à la seconde puissance de cette vitesse, ne peut s’appliquer à l’écoulement des fluides aériformes dans des tuyaux de conduite d’un diamètre fini. D’un autre côté, si l’on considère que l’adhérence des couches gazeuses concentriques qui glissent les unes sur les autres en s’écoulant par les tuyaux, est nécessairement une quantité très-petite, et dont, par conséquent, l’effet dans la production des résistances peut être négligé, la formule du mouvement linéaire uniforme se réduit à celle-ci, beaucoup plus simple,