rapport à ces élémens, les diverses suppositions résultant de la discussion dans laquelle nous venons d’entrer, qui serviront de base à nos calculs.
1.o Les dimensions des élémens magnétiques et celles des espaces qui les isolent, sont insensibles, et pourront être traitées comme des infiniment petits, relativement aux dimensions du corps
2.o La matière de ce corps n’oppose aucun obstacle à la séparation des deux fluides boréal et austral dans l’intérieur des élémens magnétiques.
3.o Les portions des deux fluides que l’aimantation sépare dans un élément quelconque, sont toujours très-petites, eu égard à la totalité du fluide neutre que cet élément renferme et ce fluide neutre n’est jamais épuisé.
4.o Ces portions de fluide, ainsi séparées, se transportent à la surface de l’élément magnétique, où elles forment une couche dont l’épaisseur, variable d’un point à un autre, est par-tout très-petite, et pourra aussi être considérée comme infiniment petite, même en la comparant aux dimensions de cet élément.
(Ces principes étant posés, nous allons d’abord déterminer faction d’un élément quelconque sur un point donné de ’position, en dehors ou en dedans du corps
(2) Appelons ce point ; soient ses trois coordonnées rectangulaires ; prenons dans l’intérieur de l’élément magnétique que nous voulons considérer, un point fixe auquel nous rapporterons, comme origine, les coordonnées des points de la surface désignons par les coordonnées du point rapportées aux mêmes axes que celles du point et par la distance mutuelle de ces deux points, en sortie qu’on ait