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Quant au moment de la force retardatrice, son expression générale est, comme on sait,

dans laquelle représente la vitesse uniforme du fluide, et et deux coefficiens constans, à déterminer par l’expérience.

Ainsi l’on a

équation de laquelle il faut déduire, au moyen de nos observations, les valeurs de et  ; quantités dont la première exprime l’adhésion du gaz à la paroi intérieure du tube, ou, si cette paroi est susceptible d’être mouillée par ce gaz, l’adhésion des couches gazeuses les unes aux autres, et dont la seconde est une quantité numérique dépendante du nombre et de la disposition des aspérités dont la paroi du tuyau peut être recouverte.

Quoiqu’il fût très-probable que le terme dût disparaître de la formule, parce que les gaz mouillent les surfaces solides avec lesquelles ils sont en contact, et parce que l’adhésion des couches gazeuses entre elles est infiniment petite, cependant nous avons commencé par déduire de nos expériences les valeurs de et de

En comparant les expériences deux à deux, on a, en effet, pour une première expérience, en divisant par tous les termes de la formule,

et pour une seconde,

Retranchant la seconde équation de la première, on trouve immédiatement