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À le thermomètre a passé à
À le thermomètre a passé à

L’expérience a eu lieu dans l’air tranquille. Un poêle échauffait une pièce voisine, et l’on entr’ouvrait, s’il était nécessaire, la porte de communication, afin de maintenir la température de l’appartement, qui était de

On a exposé de la même manière à faction du foyer, et dans des circonstances semblables, une masse cubique de fer dont la surface avait été exactement polie ; le côté du cube est d’environ deux pouces[1]. Le thermomètre dont on s’est servi pour la sphère a été placé dans le cube, au milieu du trou cylindrique qui pénétrait un peu au-delà du centre et que l’on a rempli avec du mercure le thermomètre s’est élevé à (une plus grande élévation ne changerait pas les résultats). Alors on a éloigné le foyer, et l’on a observé, quelque temps après, les températures suivantes :

À le thermomètre a passé à
À le thermomètre a passé à

Le thermomètre placé dans l’air marquait

Ainsi la température s’est abaissée de à en pour la sphère, et de à en pour le cube, dont le côté est sensiblement égal au diamètre de la sphère.

En comparant ces résultats il est nécessaire de remarquer, comme on l’a fait précédemment (art. 101), que plusieurs circonstances concourent à en altérer l’exactitude. Il faut observer sur-tout que la partie du solide qui est formée de mercure, se trouve dans un état très différent de celui que la théorie suppose ; et les dimensions des trous cylindriques sont telles dans les différens solides, que la cause précédente a

  1. Le côté du cube est de le diamètre du trou cylindrique est de la profondeur de ce trou est de le poids du cube, sans celui du mercure, est de