masse s’opère assez facilement, et que, dans une sphère de dimensions médiocres, les températures arrivent bientôt à cet état où elles sont représentées par les quotiens du sinus par l’arc. On peut dans ces expériences, et sans craindre d’altérer la précision des résultats, suspendre les corps dans l’air, et les échauffer au moyen d’une ou de plusiers lampes d’Argant on retire ensuite les foyers, et l’on attend que le refroidissement ait duré quelque temps avant d’observer les abaissemens du thermomètre. Nous avons fait aussi d’autres expériences afin de connaître les effets de la chaleur dans des solides de diverses formes et dimensions, dans différens liquides, dans les fluides élastiques et dans les vides mais ces observations sont imparfaites et mériteraient peu l’attention du lecteur ; elles n’ont point d’ailleurs un rapport direct avec la matière que nous avons traitée dans ces mémoires. On rapportera seulement deux observations faites avec beaucoup de soin sur une sphère et sur un cube de fer.
104. On a placé dans l’air, entretenu à une température constante, une sphère solide de fer d’environ deux pouces de diamètre[1] ; la surface était parfaitement polie, et l’on y avait fixé deux anneaux très-petits, où l’on passait deux cordons destinés à suspendre la masse. La sphère est percée d’un trou cylindrique où l’on mettait un thermomètre. Le centre du réservoir coïncide avec le centre de la sphère et l’on remplissait le trou avec du mercure. On a placé sobs la sphère une lampe allumée. Le thermomètre s’est élevé à plus de on a retiré le foyer, et l’on a observé, assez long-temps après, les températures suivantes :
- ↑ Le diamètre de la sphère est de le diamètre du trou cylindrique est de la profondeur de ce trou est de le poids de la sphère, sans celui du mercure, est de