du refroidissement dans un air tranquille diffère donc un peu de celle qu’on observerait si le corps était exposé à un courant d’air invariable. Il serait facile de déterminer cette première oi avec une approximation suffisante, et l’on en conclurait les différences qui existent entre les résultats de la première hypothèse et ceux de la seconde ; mais nous ne nous sommes point proposé de traiter cette question, qui se rapporte à la propagation de la chaleur dans les fluides.
Indépendamment de l’expérience précédente, on en a fait plusieurs du même genre sur des sphères de diverses dimensions. Lorsqu’on a commencé ces observations, on prenait soin d’échauffer les solides uniformément, en les retenant dans un bain de mercure entretenu à une température permanente Après que l’immersion avait duré un temps assez considérable, et que le thermomètre plongé dans la masse indiquait constamment la température requise, on retirait ce solide, et on le suspendait au milieu de l’air plus froid, afin d’observer les abaissemens successifs du thermomètre. On a toujours remarqué que la valeur de la fraction augmente quoique très-lentement, à mesure que la durée du refroidissement augmente. Cette valeur peut être regardée comme. constante, lorsque la différence des deux températures extrêmes n’est pas considérable. On a plusieurs fois, dans nos expériences observé les abaissemens du thermomètre de degré en degré, depuis jusqu’à ou On est parvenu dans tous .les cas à des résultats semblables à ceux que l’on vient d’exposer. On a enfoncé les sphères dans un liquide entretenu à une température constante, ou on les a entourées de sable ou de limaille continuellement échauffés On a placé au-dessous une lampe allumée que l’on retirait ensuite. On n’a point remarqué dans les résultats de différence qui pût être attribuée à la manière dont le solide avait «te échauffé. Il paraît que la diffusion de la chaleur dans la