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que le quotient est un nombre constant qui ne dépend que de la nature et des dimensions de l’anneau, et se trouverait toujours le même, de quelque côté qu’on plaçât les foyers de chaleur constante. On avait pour objet de trouver ce quotient, afin de le comparer à celui que donneraient d’autres observations on n’avait alors que quatre thermomètres que l’on pût appliquer à l’armille ; mais on pouvait suppléer au nombre des thermomètres en variant les observations.

On a trouvé valeur du quotient cherché. On pouvait d’abord vérifier ce résultat par le calcul suivant. On a vu que le quotient serait différent si la distance de deux thermomètres consécutifs, au lieu d’être égale au huitième de la circonférence, était égale à la quatrième partie de cette circonférence. On suppose qu’il y ait un thermomètre au point et l’on désigne par l’élévation de la température de ce point au-dessus de celle de l’air. Soient et il est facile de trouver (voyez art. 10) entre et la relation suivante :

Éliminant on a Ainsi en déterminant on en pourra conclure une nouvelle valeur de

Pour trouver on aura les deux équations

éliminant qui est inconnue, on a