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ordre cette comparaison, nous avons considéré, dans les diverses questions les résultats les plus remarquables et qu’on peut constater avec précision. Ainsi, la théorie faisant connaître que les températures fixes de divers points placés à distances égales, sur la circonférence de l’armille forment une série récurrente (art. 10) nous avons cherché à vérifier ce résultat en mesurant les températures de quatre points consécutifs, et en comparant le quotient au quotient qui doit être le même que le précédent.

Il n’est pas moins facile d’observer, pendant le refroidissement de l’armille, les températures et de deux points situés aux deux extrémités d’un même diamètre, et de les comparer aux températures et de deux autres points situés aux extrémités d’un autre diamètre. Les deux sommes et doivent tendre de plus en plus à devenir et à demeurer égales pendant la durée du refroidissement (art. 37). Il faut examiner si cette relation, donnée par la théorie, se manifeste dans les expériences.

On a vu aussi que le système variable des températures des différens points d’un corps donné s’approche continuellement d’un état régulier et final, dans lequel les rapports des températures ne changent plus avec le temps, chacune d’elles décroissant comme l’ordonnée d’une même logarithmique dont le temps est l’abscisse. Il s’agit donc d’observer les températures &c. d’un point déterminé, correspondantes aux temps &c., et de comparer entre elles les quantités &c. afin de reconnaître si ces quantités sont ou deviennent sensiblement égales, comme la théorie le suppose.

En général, le calcul nous apprenant que la chaleur affecte