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autre direction: voici les expériences qui rendent ce fait probable. »

Elles consistent principalement dans l’observation qu’a faite M. Leslie, de l’effet produit par une surface échauffée à laquelle on donnait des situations plus ou moins obliques. On place un miroir métallique concave (fig. 10) d’une forme parabolique, devant une surface plane échauffée dont les rayons, réfléchis par le miroir, échauffent la boule d’un thermoscope placé près du foyer. Deux plans interceptent une partie des rayons envoyés par le plan échauffé et ces écrans sont séparés par un intervalle qui laisse parvenir une partie des rayons en Après avoir observé et mesuré l’effet que produisent sur le thermoscope les rayons émanés du plan échauffé dans la position on change cette position, et l’on donne à la surface la direction sans changer la place du centre. On observe alors que l’effet produit sur le thermoscope est à très-peu près le même qu’auparavant.

Il faut supposer, 1.o  que la température de la surface est la même en et en ou qu’on tient compte de la diminution de température ; 2.o  que le déplacement n’est point assez grand pour que la ligne qui passe par l’extrémité du plan échauffé et celle de l’écran, cesse de rencontrer le miroir.

M. Leslie, après avoir rapporté ces expériences, et remarqué des circonstances accessoires qui lui paraissent devoir se compenser presque exactement, ajoute « Je suis disposé à compenser ce déficit par ce que j’ai remarqué ci-dessus. Nous pouvons donc conclure en général que l’action éloignée d’une surface échauffée est équivalente à celle de sa projection orthographique, et doit être estimée par la grandeur visuelle de la source. »

On voit par ces citations qu’en observant les effets des