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infini. Au reste, ce même résultat, qu’il est facile d’apercevoir à priori, se déduit aussi du calcul. Il est exprimé par les formules générales que l’on obtient en ayant égard à l’état initial ; et l’on reconnaît facilement que les températures finales du solide sont périodiques, et redeviennent les mêmes après un intervalle de temps égal à celui qui détermine le retour des températures de la surface. Il a paru superflu d’entrer ici dans ce développement.

On voit maintenant que la fonction cherchée de et est périodique par rapport au temps et qu’elle satisfait à l’équation générale

(e)

Elle satisfait aussi, lorsqu’on fait à l’équation déterminée étant une fonction périodique que l’on suppose connue. C’est au moyen de ces conditions qu’il faut déterminer la fonction

La nature de la fonction est telle, par hypothèse, quelle ne change point de valeur si l’on écrit au lieu de étant la durée de la période ; il doit en être de même de la tonction

On satisfaite l’équation (e) en supposant

Ces valeurs particulières se déduisent de celles que nous avons employées jusqu’ici il suffit de rendre les exposans imaginaires. Les quantités et sont arbitraires. On peut donc exprimer la valeur générale de par l’équation suivante :