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sont situés sur une circonférence qui passe par le point. donné et y touche la droite qui y est élevée perpendiculairement au plan principal, droite qui est elle-même un axe permanent ;

7.o Que les plans différens des plans principaux où se trouvent ainsi une infinité d’axes permanens mènes, par un même point situé dans leur intersection avec plan principal sont normaux à une section conique qui passe par-ce point, et qui est comprise dans le plan principal ;

8.o Que toutes celles de ces sections coniques qui sont comprises dans un même plan principal sont semblables entre elles, et ont leurs axes dans le rapport des racines carrées des différences entre le moment d’inertie relatif à ce plan. principal et les momens d’inertie relatifs aux deux autres’ plans principaux ;

9.o Que ces sections. coniques sont des hyperboles sur le plan principal dont le moment d’inertie est intermédiaire entre les momens d’inertie des deux autres plans principaux et des ellipses sur ces derniers ;

10.o Que si l’on veut trouver la valeur du moment d’inertie d’une ligne donnée qui satisfait au caractère auquel on reconnaît les axes permanens, il est aisé de la trouver par l’expression algébrique ou par la construction géométrique que nous avons données, aux pages 132 et 133, pour déterminer ce moment d’inertie ;

11.o Que la ligne sur laquelle se trouvent tous les centres de rotation des axes, permanens passant par un point donné, est déterminée par l’intersection d’une surface du troisième degré avec la surface conique qui comprend tous ces axes ;

12.o Qu’il y a en général trois surfaces du troisième degré qui peuvent servir indifféremment à cette détermination ;

13.o Que quand le point donné est dans un des plans principaux, et que la surface conique devient un système de deux plans, une des trois surfaces reste du troisième degré et