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et les quantités de gaz dépensées sont comme les nombres et d'où l'on conclut d'abord que, toutes les circonstances de l'écoulement étant égales d ailleurs, ses produits diminuent à mesure que la longueur du tuyau par lequel il s'opère devient plus considérable ; ce qui ne peut avoir lieu, à moins que ce gaz n'éprouve à se mouvoir certaines résistances disséminées sur toute l'étendue de la paroi intérieure de la conduite, comme on sait que cela arrive en pareil cas dans le mouvement des liquides incompressibles.

Après avoir fait les trois expériences que nous venons de rapporter nous en entreprîmes de semblables sur l'écoulement de iair atmosphérique.

En conséquence, le 15 mai, le même gazomètre dont nous avions fait usage, en fut rempli et convenablement charge, pour que la force élastique de cet air fût exactement mesurée par le poids d'une colonne d'eau de de hauteur.

Nous obtînmes les résultats suivans :

4.e expérience.

La longueur de la conduite étant, comme la première fois, de trois observations consécutives, qui ont duré ensemble minutes, ont donné pour terme moyen d'abaissement du gazomètre par minute.

5.e expérience.

Le tuyau ayant de longueur, le gazomètre est descendu de en une minute, terme moyen de trois observations.

6.e expérience.

L'écoulement du gaz ayant lieu par la conduite entière