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et les différents noms de pièces des cordes nécessaires au gréement des vaisseaux de 120 pièces de canon, M. Duboul traite des cordages refaits.

On sait trop bien que les hommes n’atteindront jamais à la perfection ; mais ils ne se lasseront jamais d’y tendre ; et, dans cette carrière sans terme, ceux qui rassemblent le plus de moyens de perfectibilité seront éternellement les premiers. L’un des plus puissants est la publication des procédés théoriques et pratiques des arts. On doit donc savoir gré à M. Duboul de faire connaître les résultats d’une longue et heureuse pratique. Cette publication semble d’autant plus utile, qu’en répandant les procédés indiqués par l’auteur, on aura plus d’occasions de s’assurer, par des expériences comparatives, de leurs avantages sur les procédés de pratique actuels.

Machine à fabriquer le papier, établie à Paris par MM. Porlier et Durieux ; commissaires, MM. Huzard, et Molard, rapporteur.

« On sait que les machines à fabriquer le papier remplacent l’ouvreur, le coucheur, la presse et autres accessoires employés par les anciens procédés ; elles n’exigent, pour transformer la pâte en papier, qu’un simple mouvement de rotation continu dans le même sens, et aucun apprentissage de la part des ouvriers employés à surveiller le travail de la machine.

C’est à M. Robert d’Essonne que les arts sont redevables de la première machine à fabriquer le papier sur une