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soin et peut être regardé comme exact, il sera facile de construire plusieurs autres thermomètres d’une exactitude égale. Il suffira de placer tous les thermomètres que l’on voudra diviser, dans un vase rempli d’un liquide qui se refroidit lentement, et d’y placer en même temps le thermomètre qui doit servir de modèle : on n’aura plus qu’à les observer tous de degré en degré, ou à de plus grands intervalles, et l’on marquera les points où le mercure se trouve en même temps dans les différents thermomètres ; ces points seront ceux des divisions cherchées. Nous avons appliqué ce procédé à la construction des thermomètres employés dans nos expériences, en sorte que ces instruments coïncident toujours, et très-exactement, dans des circonstances semblables.

Non-seulement cette comparaison des thermomètres pendant la durée du refroidissement du liquide établit entre eux une coïncidence parfaite, et les rend tous semblables à un seul modèle, mais on en déduit aussi le moyen de diviser exactement le tube de ce thermomètre principal, sur lequel tous les autres doivent être réglés. On satisfait ainsi à la condition fondamentale de cet instrument, qui est, que deux intervalles quelconques, comprenant sur l’échelle un même nombre de degrés, contiennent la même quantité de mercure. Au reste, nous omettons ici des détails qui n’appartiennent point directement à l’objet de notre mémoire.

49. On a déterminé, dans les articles précédents, la température que reçoit, après le temps une couche sphérique intérieure placée à la distance du centre. Il s’agit maintenant de calculer la valeur de la température moyenne