L’auteur a particulièrement examiné ce qui se passe au moment ou des pièces de fer commencent à fléchir sous l’action des forces auxquelles elle sont soumises. L’expérience l’a conduit à plusieurs résultats importants et semblables en divers points à ceux que d’autres physiciens ont obtenus pour la résistance des bois au commencement de leur flexion. Sur quoi il est juste d’observer que le Mémoire de M. Dulac, rédigé en 1812 et présenté l’année suivante au conseil des ponts-et-chaussées, est antérieur à ceux de plusieurs d’entre ces physiciens. Partout l’auteur a pris le soin de comparer ce que lui donnaient ses expériences à ce qui se déduit des théories connues. Le simple exposé des expériences, de leur résultat et de la comparaison avec les théorèmes adoptés, nous forcerait d’excéder les bornes que nous sommes forcés de donner à notre extrait ; et nous dirons simplement, avec les commissaires, que ce travail a mérité l’approbation de l’Académie, et qu’ils en auraient proposé l’insertion au Recueil des savants étrangers, si l’auteur ne le destinait à faire partie d’un ouvrage qu’il a l’intention de publier incessamment sur cette matière.
