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valeur de pourrait devenir infiniment grande, lorsque la distance serait infinie. Or, cela ne doit point avoir lieu, puisque toute la chaleur partant de l’arête et se dissipant par les deux parallèles il ne s’en transmet qu’une portion infiniment petite dans les points de la lame éloignés du foyer.

On réduira donc la solution précédente à étant un nombre positif quelconque, et une constante indéterminée. On formera maintenant la solution générale en écrivant

etc.

Cette valeur de contient deux séries infinies de constantes arbitraires, savoir : etc.; et etc. Nous assignerons bientôt les valeurs que doivent avoir ces constantes, pour que la question soit entièrement résolue.

Premièrement on déterminera les valeurs des quantités etc., en exprimant la condition de l’intersection de la surface cherchée avec les arêtes parallèles. On supposera que la lame est partagée en deux parties égales par l’axe des et que sa demi-largeur est égale à Il est nécessaire que, quelle que soit la valeur de celle de s’évanouisse lorsque l’on fait ou Cela aura lieu si les quantités etc., se réduisent toutes à zéro, lorsqu’on fait ou On ne peut donc prendre pour etc., que des multiples impairs du quart de la circonférence