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verait encore que pour trois points consécutifs quelconques, la somme des deux températures extrêmes divisée par la moyenne donne le même quotient constant La valeur de ce quotient ne dépend ni de la position, ni de l’intensité des foyers.

Soit cette valeur constante, on aura l’équation

On voit par là que lorsque la circonférence est divisée en parties égales, les températures des points de division compris entre deux foyers consécutifs, sont représentées par les termes d’une série récurrente dont l’échelle de relation est composée des deux termes et

Les expériences ont pleinement confirmé ce résultat. Nous avons exposé un anneau métallique à l’action constante et simultanée de divers foyers de chaleur, et nous avons observé les températures stationnaires de plusieurs points séparés par un intervalle constant. Nous avons toujours reconnu que les températures de trois points consécutifs quelconques avaient entre elles la relation dont il s’agit. Soit que l’on multiplie les foyers, et de quelque manière qu’on les dispose, on ne peut apporter aucun changement à la valeur numérique du quotient il ne dépend que des conditions propres à l’anneau, et non de la manière dont le solide est échauffé (voyez art. 101).

11. Une masse solide de forme sphérique ayant été plongée pendant un temps infini dans un milieu dont la température est permanente, est ensuite exposée à l’air qui