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résultat de l’action du premier système est au résultat de l’action du second dans le rapport constant de à Donc la quantité totale de chaleur qui traverse la section du premier prisme, est à la quantité qui s’écoule à travers la section du second, dans ce même rapport de à On en conclut la proposition suivante :

Lemme Ier. La quantité de chaleur qui passe pendant un temps déterminé dans une section d’un prisme solide, dont les bases correspondantes aux abscisses et sont assujetties à des températures fixes et et qui se meut dans le sens suivant lequel les augmentent, est proportionnelle à l’étendue de la section, à la durée du temps, à la différence des températures extrêmes, et elle est en raison inverse de la distance perpendiculaire des bases. Cette quantité est exprimée par

est un coefficient constant qui dépend de la nature du solide.

5. Si dans l’expression précédente on suppose elle se réduit à la constante Nous prendrons ce coëfficient ce coefficient pour la mesure de la conductibilité spécifique de chaque substance. On verra plus bas comment on en peut déterminer la valeur par l’expérience. Il représente la quantité de chaleur qui s’écoule uniformément dans un temps donné (une minute) à travers un prisme de cette substance, lorsque les deux sections extrèmes, d’un décimètre quarré de superficie, et distantes d’un