Ainsi lorsqu’on augmente dans une raison donnée toutes les températures initiales, on augmente dans la même raison toutes les températures successives. Ce résultat est, comme les deux précédents, entièrement confirmé par les observations. Il ne pourrait point avoir lieu si la quantité de chaleur qui passe d’une molécule à une autre n’était point en effet proportionnelle à la différence des températures.
4o On a observé avec soin, et avec des instruments précis, les températures permanentes des différents points d’une barre ou d’une armille métallique, et les mouvements de la chaleur dans ces mêmes corps, et dans plusieurs masses de forme sphérique ou cubique (voyez art. 101 et 103). Les résultats de ces expériences s’accordent très-exactement avec ceux que l’on déduit du principe que nous avons exposé. Or ils seraient entièrement différents, si la quantité de chaleur transmise par une molécule solide à une autre, ou à une molécule de l’air, n’était pas directement proportionnelle à l’excès de température. Au reste ce principe, proposé par Newton, disertement expliqué par M. Lambert de Berlin, et