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elle acquerra la température que nous désignons par En général la température est celle que l’on obtient lorsqu’on ajoute une quantité de chaleur égale à

Supposons qu’une pareille masse d’une autre substance (un Kilogramme de mercure), étant à la température il soit nécessaire d’ajouter une quantité de chaleur pour la porter à la température exprimera la chaleur spécifique de cette seconde substance. Si au lieu d’ajouter cette quantité , on ajoute seulement , le corps parviendra à une température qui ne diffère pas sensiblement de celle que nous avons désignée plus haut par Les accroissements respectifs et correspondent dans les deux substances dont il s’agit à la même température En général, dans les substances solides, des accroissements égaux de chaleur correspondent sensiblement à des températures égales, et à des accroissements égaux de volume.

Si un corps d’une nature déterminée (le mercure) occupe le volume étant à la température il occupera un volume plus grand lorsqu’il aura la température Si l’on porte ce même corps à la température désignée plus haut par la valeur de son nouveau volume sera exprimée, sans erreur sensible, par Et en général le volume est celui qui correspond pour cette substance à la température exprimée par

Il faut remarquer que les accroissements de volume, les accroissements de la quantité de chaleur, et les accroissements de température, ne doivent être regardés comme proportionnels entre eux, que dans les cas où les corps dont il s’agit sont assujettis à des températures éloignées de celles qui déterminent leurs changements d’état. On ne serait point fonde à